Après avoir travaillé 6 ans chez Gigstarter notre Chargé de Marketing Tom van der Velpen part pour de nouvelles aventures. On a parlé des débuts de Gigstarter, ce qu'il a retenu de ces années, et de ses projets futurs.
Comment es-tu arrivé chez Gigstarter?
‘Il y a six ans, j'ai vu un post sur Facebook qui disait que Gigstarter cherchait un chargé de com. A cette époque, j'étais en Master de Sciences de la Communication. Donc je me suis dit que ça avait l'air génial et que j’adorerais travailler là pour mon mémoire de fin d'études. On m'a appelé pour un entretien, et le feeling a été immédiat avec le reste de l'équipe."
Tom van der Velpen
A ce moment là, à quoi ressemblait une journée de travail type pour toi ?
‘C'était très différent au début parce que je ne travaillais que deux jours par semaine. Ma semaine commençait le mercredi, et dès que j'arrivais au bureau, mes collègues Mark et Paul m'expliquaient les nouveaux projets sur lesquels il fallait travailler. Ça allait de l'amélioration du site au changement de business model : c'était le lancement de la boite, on débordait d'énergie et les nouvelles idées fusaient en permanence. Donc une journée type, c'était un tas de missions différentes, et c'est toujours le cas aujourd'hui. Disons qu'à l'époque c'était à plus petite échelle parce qu'on commençait peine et on avait besoin de grandir.'
Peux-tu nous parler de quelque chose que tu as appris avec Gigstarter?
'J'ai beaucoup appris ! Mais je pense d'abord aux musiciens, et à leurs motivations différentes pour faire de la musique. Il y a des musiciens géniaux qui jouent à côté, en dehors des horaires de travail. Et il y a ceux qui vivent de leur musique... et puis ceux qui aimeraient pouvoir en vivre mais pour qui c'est plus compliqué, donc ils travaillent à côté. Tous les artistes ont une histoire différente, et une raison différente de jouer."
'C'est pareil pour les bookers. On a plusieurs types de clients, des concerts privés aux gros événements. On a tendance à sous-estimer le nombre de concerts qui existent, et les possibilités de la musique live. Gigstarter contribue à tout ça."
Et à titre personnel?
'J'ai beaucoup appris sur la rédaction d'articles--. Quand j'ai commencé, on devait relire et corriger mes articles. Maintenant, c'est fini et je peux même aider les autres sur la création de contenu. En termes de développement personnel, j'ai beaucoup appris en supervisant les stagiaires et en travaillant sur le développement stratégique. Avec Gigstarter, j'ai gagné énormément de compétences. C'était parfait comme premier emploi !"
Comment as-tu vu Gigstarter grandir au fil des années ?
'On commence à se rendre compte que les gens connaissent la boite. Quand j'ai commencé chez Gigstarter, je devais toujours expliquer ce qu'on faisait à mes interlocuteurs et les gens pensaient souvent que je parlais de 'Kickstarter', la plateforme de crowdfunding. Parfois je pouvais parler pendant 10 minutes pour entendre : 'Oh, je pensais que tu parlais de la plateforme de crowdfunding.'. Mais aujourd'hui les gens connaissent l’entreprise, notre image de marque s'est considérablement améliorée. Ça fait des années que je n'ai plus eu de conversation comme avant, et c'est comme ça qu'on sait que Gigstarter a grandi."
Est-ce que tu faisais beaucoup de choses différemment avant avec Gigstarter ?
'Au début, on était vraiment concentré sur la croissance aux Pays-Bas, mais maintenant on est actif dans huit pays européens. On était excités à chaque appel qu'on recevait, et tout était traité de manière personnalisée. Aujourd'hui, on en reçoit tellement qu'on ne peut plus travailler comme ça. Donc on a automatisé le système et ajouté des améliorations pour que tout se passe bien."
Comment ça se passe quand vous arrivez dans un nouveau pays ?
‘Le meilleur exemple pour moi c'est l'Espagne, nous avons fait une soirée de lancement là-bas. Paul et Erik y ont grandi et ont donc un réseau important. On avait prévu un groupe pour la soirée de lancement et nosu avons invité nos contacts. Le plus important c'est de bien traduire le site, et de se montrer en tant que personne ! Quand j'ai travaillé depuis Berlin, c'était un peu différent. On a bien traduit le site mais il ne se passait pas grand chose. J'ai surtout parlé à des acteurs de l'industrie musicale pour essayer de lancer quelque chose et imaginer de futures collaborations.'
Qu'est-ce que tu as préféré dans ton travail ?
'J'aime vraiment mettre les artistes en avant, trouver un moyen de raconter une histoire ou montrer quelque chose pour vraiment intéresser les gens. L'idée c'est d'intéresser le public et de donner envie aux gens d'organiser des événements eux-mêmes. Ca permet à la fois d'aider un artiste à faire de la promo, et d'entrainer les gens à faire des choses ensemble. Si on fait ça, alors la musique live pourra toucher plus de monde et c'est ce qui me plait.'
Quels ont été tes plus grands challenges avec Gigstarter ?
'Au début, on avait du mal à trouver le bon angle pour l'entreprise. On travaille dans l'industrie musicale donc il y a plein de possibilités qui font envie, on a de nouvelles idées toutes les semaines : permettre la location de sono, créer de nouvelles pages... tout y passe. Donc, trouver notre vision c'était un sacré challenge et c'est ce qui nous a mené au booking de concerts. Beaucoup d'entreprises trouvent ça difficile de trouver sa mission et sa vision sur le marché, et je pense que c'est encore plus compliqué dans la musique parce qu'il y a tellement de possibilités !'
Quel a été le moment le plus marquant avec Gigstarter et pourquoi ?
'Un des moments marquants a été le Gigstarter Café dans notre immeuble. Il y avait de al musique partout : on avait un artiste au rez-de-chaussée et un groupe français en bas. Les français avaient conduit depuis la France pour venir, ils devaient jouer jusqu'à minuit. Après le concert, ils ont pris un café et sont rentrées à Lille. Ça, c'était rock'n'nroll.'
Après un café et une photo, le groupe français Holispark est rentré à Lille en voiture après le concert
Ça fait combien de temps que vous organisez le Gigstarter Café ?
'En fait, ça a toujours été là, on pense que c'est important. C'est bien d'être une plateforme numérique, mais c'est aussi important de rester en contact avec nos amis et de voir nos artistes en live. Ça nous plait.'
De quels artistes Gigstarter es-tu devenu complètement fan ?
‘De plein ! J'aimerais parler de Raoul Michel, un chanteur qui vient de Haarlem, il a été sur Gigstarter depuis el début et on le voit grandir chaque année. Ça fait plaisir à voir. The Happy Suspended a fait une super soirée au dernier tremplin Artist of the Year. On a tellement d'artistes très doués, et ils rayonnent tous dès qu'ils montent sur scène. Pour moi, c'est important.'
Les gens qui travaillent dans l'industrie musicale ont 3 fois plus de chances de développer des problèmes de santé mentale. Comment tu gères ça et quel conseil donnerais-tu aux autres professionnels ?
'Un des points les plus important, c'est que c'est vraiment un milieu sympa dans lequel on travail, mais il faut vraiment décider de la limite entre le professionnel et le personnel. Si vous allez à un événement pour networker, alors c'est du travail. C'est bien d'en avoir conscience : vous n'avez pas à être présent tout le temps, et c'est pareil avec Gigstarter. On travaille toute la journée pour libérer nos soirées, sinon on ne s'arrête jamais. Au début, je travaillais beaucoup le week-end aussi, mais ça affecte la manière dont tu commences ta semaine. Bien sûr, tout dépend du poste, des fonctions et rien n'est figé, mais il y a beaucoup de trucs smpas. Les invitations, les événements pour le réseau etc. C'est à vous de choisir, et ce n'est pas grave de rater une soirée, même quand on vous a demandé de venir. Vous pouvez ne pas tout faire ! Je pense que c'est valable pour les artistes et pour les professionnels de l'industrie musicale.'
Quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui veut travailler dans l'industrie musicale ?
'Si vous avez l'envie, si vous savez vous organiser, et si la musique vous passionne, il faut tenter. Vous pouvez avoir votre place dans beaucoup d'entreprises. Trouvez un stage qui vous plait et rencontrez des gens qui travaillent à des postes ou dans des entreprises qui vous intéressent. Beaucoup de gens veulent travailler dans la musique, mais avec du travail et de la passion, vous avez une chance. Il n'y a pas beaucoup de place, mais les employés qui travaillent dur sont rares aussi. A vous d'en devenir un.'
Pourquoi quittes-tu Gigstarter ?
'Après six belles années, il est temps pour moi de partir pour de nouvelles aventures. Je me suis donné à fond et j'ai appris tout ce que j'avais à apprendre avec Gigstarter. C'est le moment parfait pour laisser la place à Solène, qui vient de France.'
C'est quoi, ces nouvelles aventures ?
'Bonne question. Je ne sais pas encore. Je vais déjà prendre quelques mois pour me poser un peu, je verrai ensuite si je trouve quelque chose de particulier qui me plait. Je ne travaillerai peut-être pas dans la musique, ça pourra juste être du marketing ou autre chose. Mais oui, d'abord je veux reprendre mes esprits après cette superbe aventure, et prendre une pause avant la suite.'
Qu'est-ce que tu garderas toujours avec toi dans ton prochain travail ?
'Chez Gigstarter, on est une petite équipe, mais on a un gros impact : on a presque 10.000 artistes! C'est fou, ce qu'on peut faire avec une petite équipe. Quand les tâches sont bien définies et qu'on a une bonne communication, on peut faire de grandes choses. Alors, que ce soit dans une grande ou une petite boite, je m'en rappellerai.'
Quel conseil tu voudrais donner à ton successeur ?
'Profite et apprends à connaitre les artistes. Ils ont tous une histoire, un truc qui les a poussés à faire de la musique et c'est impressionnant à entendre. Tu verras ça en entrant en contact avec les gens, en ligne mais pas seulement. Ça va plus loin que ce qu'on pense.'
Comment tu décrirais ces années avec Gigstarter en une phrase ?
'Une aventure musicale incroyable.'
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